Un lecteur-correcteur : pour quoi faire ?

Lorsque je parle de mon travail de lectrice-correctrice, j’entends régulièrement : « Oh moi, je n’ai jamais été trop mauvais(e) en français. Et puis, je fais relire par mes proches. » Il y a aussi ceux qui n’osent pas ; qui, légitimement, sont réticents à engager des frais pour une prestation qu’ils n’appréhendent pas clairement.

Tout lecteur-correcteur digne de cette fonction a suivi une formation dédiée afin d’acquérir une capacité d’expertise de niveau professionnel.

La correction ne s’arrête pas à la maîtrise et à l’application des règles d’orthographe, de grammaire, de syntaxe, et des normes typographiques. Elle permet également d’enrichir l’expression, d’en améliorer la justesse et la cohérence, d’en renforcer le sens.

Le lecteur-correcteur voit ce qu’il y a à voir ‒ et notamment ce qui est difficile à voir lorsqu’on a « le nez dedans », à cause du biais cognitif ‒, connaît les pièges de la langue française, sait où peuvent se nicher les erreurs. Il est doté d’un regard éduqué, d’un sens aiguisé de la traque, d’une hypersensibilité de la formulation.

Enfin, le lecteur-correcteur sait quand il convient de vérifier, où trouver, et comment chercher. Une nécessaire humilité au service du texte, dans un total respect du rédacteur et dans le souci du confort du lecteur.

«  Marjorie, dis-moi : pourquoi toi ? »

Des raisons, en veux-tu en voilà ! Non exhaustives et sans ordre particulier.

Le parrainage du réseau. Un parcours riche – et peut-être un peu atypique – qui démontre une personne efficace et rigoureuse. Le ressenti. Un mot qui frappe dans une publication, un style d’écriture qui plaît, un ton qui marque. Un sentiment de confiance.

What else ?

Le sérieux – d’une formation dédiée et d’une certification reconnue, d’une appétence et d’une sensibilité pour la langue française fortement ancrées, de compétences rédactionnelles quotidiennement mises en œuvre.

La force – de retourner à l’école, de saisir l’opportunité de m’épanouir davantage professionnellement, de me battre pour me faire une place.

La volonté – d’atteindre l’objectif en m’en donnant les moyens, de montrer de quoi je suis capable, de vivre de ce que j’aime faire.

À chaque rédacteur ou écrivain son lecteur-correcteur. 

Autant que je sois le vôtre.